Beaucoup de fresques, sous le signe de l'éléphant
Les monastères excavés se succèdent sur la falaise d'Ajantâ : des centaines de moines vivaient là au 10ème siècle. Le choix de grottes excavées est double : religieux et économique, non qu'à l'époque on ne sût pas bâtir. Religieux : la grotte ressemble au giron féminin, elle participe à la nature de la terre où elle s'enfonce. Du point de vue économique, aucun transport de matériau, la matière extraite était lancée du haut de la falaise.
Le monastère 16 a sa porte encadrée de deux éléphants. De là, on a une vue panoramique sur la falaise d'Ajantâ. Le monastère 17, qui lui succède, est remarquable par la conservation des peintures qui couvrent tous les murs et le plafond de la salle. De nombreux éléphants dans des scènes très denses en personnages ; néanmoins, on a un peu de difficultés à bien tout discerner entre ombres et lumière. J'ai beau ne pas utiliser de flash, les écarts de luminosité ne donnent pas un bon rendu.