Derrière la cathédrale, de l’autre côté de la...
Derrière la cathédrale, de l’autre côté de la placette, en plein centre urbain, un amalgame architectural néanmoins fort réussi : le musée de l’incomparable, du génial, de l’unique Salvador Dali, pour reprendre le ton glorieux et outrancier de ce clown élégant. Il s’agit de l’ancien théâtre municipal que l’artiste surréaliste s’est sans doute amusé à transformer en musée à la gloire de sa muse Gala. L’extérieur interpelle le passant : façade aux couleurs sang et or de l’Espagne éternelle avec un semis de coquilles St Jacques, parentes de celles de la célèbre maison de Salamanque. Haut-perchées, des statues traditionnellement classiques de penseurs-philosophes ou, au contraire, aux formes stylisées de terriens futuristes. Courbes parfaites de gigantesques œufs et colonnes de pneus de camion, l’ensemble dominé par une somptueuse et aérienne sphère de verre et d’aluminium, l’œuvre embrasse les siècles et triomphe de l’avenir.