Seû-lèy-mâ-yeû-kûtl...
Au cas où vous voudriez demander le chemin à un islandais pour aller voir de plus près ce glacier assez incroyable, sachez que celui-ci se prononce (plus ou moins) seu-lèy-mâ-yeu-kutl, et qu'il se trouve à quelques kilomètres seulement de l'Eyjafjallajökull, qui, contrairement à ce que disaient les médias, n'est pas le volcan qui a terrifié les compagnies aériennes en 2010, mais bien le glacier qui le recouvre. Mais le Sólheimajökull, bien que proche, est un embranchement d'un glacier bien plus important, le Myrdalsjökull.
Et bien que l'Islande ne manque absolument pas d'expériences stupéfiantes, dont je n'ai pu qu'effleurer la portée en novembre, j'ai adoré ce lieu de par son accessibilité justement. Sur la route 1 vers l'est (Vík), en venant de Skógar et de sa magnifique cascade, une piste probablement accessible uniquement à des véhicules un peu surélevés, même si la piste est bon état, part pour 5 kilomètres dans un paysage totalement désolé. Le glacier n'est en vue que dans les derniers hectomètres avant le "parking", qu'on appellera une zone plane, plutôt.