Rouge et bleue, la caldeira marine
Un lieu extraordinaire que ces îles connues sous le nom de Santorin : archipel de 4 îles dont la principale Thira accueille, par mer ou par air, des foules de touristes. Thirassia, sa voisine, ne manque pas de charmes.
Au centre, le cratère du volcan, toujours prêt à entrer en activité. Des falaises pourpres dominent le bleu profond de la mer. Des villages blancs les coiffent, dont le plus célèbre Oya se dresse sur l'éperon face au soleil couchant. Et les dômes bleus des églises, qu'on a tous vus mille fois en photo, mais dont on ne se lasse pas.
L'île principale de Santorin se nomme Théra ou Thira. C'est assurément une destination unique au monde, et les touristes y viennent de tous horizons. L'île est un reste d'une caldeira qui s'est effondrée dans la mer. Au sud , ce sont falaises vertigineuses qui dominent le bleu marine sur lequel les bateaux de croisière semblent bien en contrebas.
Au nord, la pente est plus douce. Une grande partie de l'île est zone hôtelière avec des camions-citernes qui charrient l'eau douce.
A côté de la foule des touristes, marcheurs ou loueurs de quad, on croise parfois un vigneron qui s'en va voir ses ceps sur sa mule.
Phira, ou Fira, la ville principale de Santorin est accrochée au bord de la falaise de la caldeira. A l'arrivée en bateau, elle apparaît comme un véritable nid d'aigle, 100 mètres au dessus de la mer.
Un téléphérique ou le dos d'une mule permet de descendre directement du centre-ville au vieux port.
Des boutiques, beaucoup de bars, une animation nocturne en été font que j'ai préféré séjourner moins en bord de caldeira. Tant pis pour la vue, je suis allé à l'intérieur de l'île, à Karterados.
Ville très touristique, Fira ne permet guère le stationnement d'un véhicule ; pourtant son musée archéologique vaut vraiment la visite.


