Deux jours coupés du monde.
Entre café et bananiers, femme des champs et cowboy. Toi qui est conté par un enfant, par un parent, par un vieillard. Habités par des amoureux de ton regard. Qui te livre non sans de longues randonnées.
Tu es forêt amazonienne, plaine d’agriculture, décor de cinéma, forêt primaire, cascade et rivière. Tu m’as coupé le souffle par tes panoramas. Toi qui se visite en passant entre terres privées et clôtures. Toi qui nous fait payé main à la main des cowboys réels. Toi que l’on découvre à pied ou à cheval, toi qui ne cesse de surprendre. J’ai dormi chez tes habitants, qui m’ont donné le mieux de leurs demeures, qui m’ont fait cuisiné à la lueur de ma lampe frontale, avec des poêles sur un feux de bois, qui m’a fait dormir dans une maisonnette au milieu des champs, à fleur de montagne.
Enfant j’étais, à gambader, à monter les plaines de ta campagne pour observer les couchers de soleils. Toi et ta vie d’avant, toi qui m’a amené à rencontrer ce vieil habitant, dont les enfants s’en sont allés, ont traversé les pays pour faire conquête dans notre Europe, et moi qui lui rappelle la jeune volontaire dont s’est enamouré son fils.
Toi qui m’a donné a savouré la nature comme plus beau cadeau, m’a infligé un retour au rustique qui fut si fort.
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