Zoé Cohen-Solal
On embarque pour une balade de deux...
On embarque pour une balade de deux jours, direction Djénné. Notre pinasse nous attend à quai, on charge les sacs et l'eau. Le port de Mopti se situe sur un des affluents du fleuve Niger, le Bani. Un marché longe le port. Ici, tout est à vendre. Les tongues côtoient les piles, les pièces détachées s'entassent. Des badauds passent, les vendeurs tentent leur chance, et les parfums des épices et de la karité se mélangent à ceux de l'essence. L'air est poussière rouge et la chaleur est sèche. La fraîcheur du fleuve nous appelle.
Il est possible de se rendre à Djénné en partant de Mopti à pirogue. Cela prend moins de deux jours et permet de s'acclimater doucement à la chaleur de ce mois de novembre malien.
« Chez vous, vous avez l'heure. Chez nous, nous avons le temps ». 237 kilomètres pour se détacher de ce qui fait de nous des gens pressés et impatients. Prendre le temps de rentrer dans ce pays par la voie de l'eau, c'est se mettre à l'écoute de tout ce que ce voyage va perturber en nous. Nous croisons de nombreux bateaux de pêche, embarcations longues et fines. Ce sont les poissons-chats, les capitaines et les sardines qui sont recherchés. De petites îles parsèment le fleuve Bani. Nous observons des oiseaux. La faune est sauvage, aride aussi. Il n'y a pas beaucoup de constructions, des hameaux se détachent. Nous entr'apercevons ce que nous découvrirons plus tard, le dénuement et la spartialité des installations de vie.
Les gens nous saluent de loin, nous avons hâte de commencer notre périple terrestre.
L'agence La Balaguère organise notre séjour sur place. Le Mali a vu son aura un peu terni ses derniers temps par la peur de problèmes terroristes, mais désormais, il n'y a plus de souci. On est heureux que tout soit redevenu plus serein...
Les gens nous saluent de loin, nous avons hâte de commencer notre périple terrestre.
L'agence La Balaguère organise notre séjour sur place. Le Mali a vu son aura un peu terni ses derniers temps par la peur de problèmes terroristes, mais désormais, il n'y a plus de souci. On est heureux que tout soit redevenu plus serein...
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