Musée au long des rues
Le muralisme prit naissance au Mexique au début du 20ème siècle. Orgosolo, village du centre montagnard de la Sardaigne fut, depuis longtemps, habité par un esprit de rébellion et de contestation En 1969, apparut une première peinture, une carte d'Italie avec un point d'interrogation à la place de la Sardaigne. Mais c'est à partir de 1975, sous l'égide d'un professeur d'Arts Plastiques, Francesco Del Casino, que les murs d'Orgosolo prirent la parole avec des représentations inspirées d'art contemporain, cubisme notamment. Esprit de justice, d'égalité, de paix . Les images des murs télescopent la réalité de la rue, tel ce panneau stop devant un char de Pékin.
Orgosolo est actuellement considérée comme la capitale du muralisme en Sardaigne.
Orgosolo est une ville haut perchée de l'intérieur de la Sardaigne. Depuis longtemps, ses habitants se sont taillé une réputation de rebelles. Dans les années 1970, la rébellion, sous un jour nouveau, s'empara des murs de la ville les couvrant de fresques politiques. La cité a sa place Karl Marx. Le mouvement de ce muralisme sarde connut un tel succès qu'alors qu'elles critiquent aussi la société de consommation, les peintures sont devenues un produit hautement touristique. Ce qui n'empêche pas les femmes d'être toujours revêtues de traditionnels châles noirs et les hommes de converser sur les bancs de la place. Un lieu unique à ne pas manquer pour percevoir l'âme sarde.


