"La hoja de coca no es droga !". La...
"La hoja de coca no es droga !". La feuille de coca n'est pas de la drogue. Voilà la déclaration choc du président bolivien, Evo Morales, devant l'assemblée des Nations Unies. Pointée du doigt par l'Europe et surtout les Etats-Unis la montrant comme la composante principale de la cocaïne, la feuille de coca est avant tout une tradition au Pérou et en Bolivie. Les touristiques la consomment en infusion pour lutter contre le "soroche", le mal de l'altitude. Les mineurs de Potosi la mastiquent pour lutter contre la faim et la fatigue. La feuille de coca est également offert à la Pachamama, la terre mère des Incas, comme un gage de fertilité.
Voilà pour la description.
Personnellement, j'ai beaucoup apprécié ce musée de la coca, très différent des autres dans un style plus "roots" et très routard. Lorsque je voyage, j'aime beaucoup m'intéresser à la culture du pays et la feuille de coca est un enjeu majeur pour le Pérou et la Bolivie, notamment. Avant de partir, je pensais que la feuille de coca était de la drogue. Sur place, je me suis rendu compte de mon erreur. La feuille de coca a des vertus nutritives et médicales. Et quant à la fabrication de la cocaïne, pour un kilo, il faut environ 300 kilos de feuille de coca, ajoutez à cela acides et autres cochonneries. Et d'un coup, d'un seul, on comprend les revendications du président Evo Morales lorsque le gouvernement Bush souhaitait éradiquer les champs de culture de la feuille de coca.

