Danses religieuses
Pour le festival d'Hémis, un must à ne manquer sous aucun prétexte en juillet, la foule se presse : il faut jouer des coudes pour pénétrer dans la cour du monastère.
Le rituel religieux alternent les danses, au son de la musique dispensée par les bonzes assis à l'ombre. Les danseurs, tous déguisés de pied en cap, interprètent une chorégraphie d'origine tibétaine. Il s'agit de la lutte du bien et du mal et principalement d'une chasse aux démons. Je suis fasciné par les couleurs vives des masques de carton bouilli : étonnant, le visage vert cru de ce diable aux yeux globuleux qui poursuit un minotaure aux cornes rouges ! Mais ma culture européenne ne me permet pas de comprendre aussi bien que la foule des Laddakis dont les regards se passionnent pour des pas que je trouve un peu répétitifs.
