GERARD DECQ
Traditionnellement éthiopien
Je n'ai pas assisté au grand marché hebdomadaire de Lalibela, et me suis contenté du quotidien. Comme sur tous les marchés éthiopiens, ce sont les produits de première nécessité qui s'y échangent.
Le marché se tient à l'écart du village : la place n'a pas été aplanie et c'est un endroit caillouteux, poussiéreux et bosselé, à l'image de la vie des habitants. Pauvres étals de morceaux de bois, contrastes entre les mains noires et les céréales blanches. Grande ruralité. Pour le marché hebdomadaire, les gens n'hésitent pas à parcourir à pied des dizaines de kilomètres.
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