Grégoire Sieuw
Les hautes terres
Si la route principale qui parcoure les Hautes Terres islandaises fait un peu moins de 100 kilomètres et que j'ai eu du mal à trouver un hameau suffisamment conséquent pour en trouver une adresse digne de ce nom, vous devinez aisément le vide total de cette région.
Mais comme souvent dans la nature, le vide remplit l'esprit! Et c'est totalement vrai dans cette région, qui il est vrai a un petit plus dans mon esprit, car il m'a offert une journée ensoleillée incroyable après 10 jours de pluie et un ciel de plomb. Traverser (en voiture, tout de même) toute la région et avoir un grand bol d'air fait partie de mes meilleurs souvenirs dans le pays.
Tandis que la route depuis Egilsstaðir grimpe doucement et que la végétation disparaît presque entièrement, après la dernière station essence de Skjöldólfsstaðir ce n'est que de la roche, de la neige et des sommets à perte de vue avec la route qui serpente magnifiquement au milieu. Même si il est parfaitement possible de se garer un peu partout sans (normalement) risquer d'avoir un accident dans cette région isolée, certains parkings aux plus beaux endroits sont aménagés pour s'arrêter un instant et profiter du silence total, si tant est que le vent ne balaye pas les plateaux.
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