A Louxor, il y a deux bacs pour passer...
A Louxor, il y a deux bacs pour passer d'une rive à l'autre. Celui qu'empruntent les touristes et l'autre, plus central, le baladi, fréquenté par les locaux. Heureusement, malgré son tarif avantageux, il n'est pas interdit aux étrangers.
En l'absence de pont, ce bac est fréquent et bien empli. Il y a bien un pont neuf, mais assez loin en amont, et le baladi continue son office, reliant les deux rives, car, même sur "la rive des morts", il y a beaucoup de vivants : écoliers qui viennent au collège et adultes pour leur travail ou les courses.
Me mêlant à la foule, j’embarque donc à bord du baladi. Sur le pont principal, largement aéré, un « stand-pâtisserie » où deux gourmandes ont du mal à se décider entre les différentes friandises. Des femmes vêtues de sombre rentrent chez elles avec des poules dans des cages de bambou, des filets débordant de provisions. Des hommes discutent autour du timonier.