Notre Dame de la Paz est la capitale...
Notre Dame de la Paz est la capitale administrative de la Bolivie, et c´est également la plus haute capitale au monde !
La ville coloniale, qui est au centre de la ville actuelle, est un peu en contrebas par rapport aux autres quartiers, auxquels il ne vaut mieux pas monter. Les rues ressemblent beaucoup à celles des autres villes coloniales latino américaines.
Mais du à une topologie montagneuse, il a été plus difficile ici qu´ailleurs d´organiser les rues en « cuadras », ces carrés perpendiculaires qui dessinent les villes coloniales, au Mexique ou au Chili par exemple.
Les rues sont tortueuses, sinueuses, montent, descendent, et avec l´altitude, et l´air qui brule les poumons, l´effort est plus difficile que sur la cote. Pour les moins habitués, la visite peut tourner au calvaire.
C´est un endroit vraiment pas cher, où tu pourras dormir pour 3 euros la nuit, manger pour 1 euros et la majeure partie des endroits à visiter sont gratuits.
Il y a une zone résidentielle qui est jolie, mais elle est plus tranquille, sans animation ni beaucoup à visiter, autre que ses maisons modernes.L´avenue centrale s´appelle le Prado, et te servira pour t´orienter.
Dans le centre colonial, il y a beaucoup de maisons restaurées avec de superbes balcons en bois, peintes de couleurs vives.
Approche toi du marché des sorcières, pour savoir un peu plus de la sorcellerie aymara ».
La Paz nous a paru assez chaotique. Il n'y avait pas de feux de signalisation, c'était bruyant et la fumée nous piquait les yeux. Dans les hauteurs de la ville, la pauvreté était palpable mais l'appui d'Evo est totalement indiscuté. On nous a raconté que la route que nous avions empruntée de Copacabana à La Paz a été entretenue parce qu'avant, elle était très dangereuse. Nous sommes allés sur la Place Murillo où se trouve le Palais Présidentiel, le siège du Congrès de la République et la Cathédrale. La Place était remplie de cameramen et de journalistes qui espéraient voir Evo sortir. Nous n'avons pas pu attendre parce que nous avions à revenir.


