GERARD DECQ
Au bord du Lac Tsomoriri
Karzok : terminus de la piste qui a longé un peu le lac d'altitude, le Tso Moriri, l'un des plus élevés du globe. Je ne sais pas si le gris du ciel a influencé ma vision de ce bout du monde, mais je n'en ai pas un souvenir vraiment gai. Le Paradis ne m'a pas paru être là et pourtant, comme souvent en Inde, j'ai recueilli des sourires, mais la majorité des personnes rencontrées m'ont paru pauvres. Même en juillet, il faisait plutôt froid : vêtements superposés et pas vraiment propres : laver à l'eau froide et faire sécher est un problème pour certains.
Le lac est pourtant là dans un grandiose paysage de montagnes himalayennes ; il reçoit les eaux des monts du Chumatang.
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