Izamal

Izamal, petite ville jaune au décor d’opérette, où le trot d’une calèche rythme le calme des lieux, était à l’origine, avec une douzaine de temples-pyramides, un des plus importants centres religieux mayas. Sans doute, cette forte religiosité poussa-t-elle les colons espagnols à y construire un énorme monastère franciscain, le Couvent de Saint Antoine de Padoue.
Depuis ses arches, on domine la ville nonchalante, ses places ombreuses, le va-et-vient de quelques cyclistes tandis que, là-bas, sous les arcades, ombre et soleil jouent une incessante partie de cache-cache. Les patios intimes disparaissent