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Istanbul

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124 avis sur Istanbul

Byzance, Constantine, Istanbul, trois...

Byzance, Constantine, Istanbul, trois noms et deux continents, Istanbul est une ville fabuleuse, seulement à trois heures d´avion de Paris, ce qui en fait une destination idéale pour un long weekend dépaysant.

La partie européenne abrite la vieille ville, les palais des empereurs ottomans, la mosquée bleue et sainte Sophie, ainsi que des réserves d´eau souterraines que l´on visite sur fond de musique classique, très apaisant. La plupart des hôtels qui viennent dans les packages avion + hôtel sont également dans cette partie.

En basse saison on trouve des allers-retours depuis Paris avec deux nuits d´hôtel pour 150 a 200 euros !
Organiser son voyage soi-même ne revient pas moins cher.


De l´autre côté, sur la rive asiatique, on trouve le quartier de Taksim, ses rues commerçantes, le lycée français de Galatasaray, la tour et le club de foot du même nom, de superbes vues sur la vieille ville à l´heure du coucher de soleil et du dernier appel à la prière de la journée, ainsi que de magnifiques palaces, les yale, posés sur les eaux du Bosphore. C´est à Taksim qu´il faut sortir la nuit, pour apprécier Istanbul la moderne, connaître des jeunes du pays, diner et sortir en boite.
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Istanbul, la mégapole des contrastes

Excellent

Istanbul : presque 15 millions d’habitants, un gigantisme urbain et humain dont j’ai pris la pleine mesure dès mon arrivée, depuis la vitre du bus qui m’a menée de l’aéroport de Sabiha Gökçen au cœur de la ville situé à une cinquantaine de km. C’est là, confortablement installée dans mon siège, que l’urbanisme dévorant et galopant de cette mégapole m’a ébloui au sens propre comme au figuré. Débarquée de nuit, j’étais fascinée par la saturation de lumière produite par les milliers d’éclairages venus à la fois de la circulation, de la route et des habitations. J’ai voyagé dans les plus grandes capitales d’Europe (Paris, Londres, Berlin, Rome, Madrid), mais c’est bien la 1ere fois que je ressentais aussi physiquement toute l’envergure démesurée d’une grande ville.


Par contre, le trajet retour, réalisé de jour cette fois, m’a dévoilé une facette beaucoup moins… resplendissante de la ville. Les lumières ont cédé la place à la grisaille et à un amoncèlement de bâtiments construits de façon anarchique. Ce que je croyais prendre pour les prémices de la prestigieuse capitale ottomane n’était autre qu’un concentré du pire : une périphérie pauvre et désorganisée où s’entasse près de 65% de la population.

Mais laissons de côté la périphérie pour nous recentrer vers le cœur historique de la cité. De ce côté-là, rien à voir, il se dégage un climat unique, à part, que je m’expliquerais par trois facteurs : une histoire prestigieuse, marquée par les plus grandes civilisations (grecque, romaine, ottomane), une géographie atypique à cheval entre l’Asie et l’Europe et enfin une forte empreinte de la religion musulmane.

Pour vous imprégner de cette atmosphère si particulière et saisir les multiples contrastes d’Istanbul, le mieux est de laisser votre guide du Routard à l’hôtel, de choisir un secteur, de vous y rendre en transport en commun (la ville est très étendue, impossible de tout parcourir à pied) puis de vous perdre dans le dédalle des rues, au-delà des lieux traditionnels et des monuments incontournables (Sainte Sophie, Mosquée Bleue, Grand Bazar egyptien…).
C’est comme ca que j’ai fonctionné, c’est la meilleure manière de se laisser porter et de profiter de l’instant présent ; rien ne vient polluer le plaisir de la contemplation, pas de visites obligées ni de parcours pré-établi. Du reste Istanbul, la ville des grands écarts se prête parfaitement à cette forme de tourisme « instinctif » puisqu’on passe aisément d’un quartier calme, vieillot avec des petites maisons modestes et défraichies à de grandes artères commerçantes et grouillantes où se succèdent ces grandes enseignes symboles de la globalisation. Même diversité chez les habitants, mais une diversité que j'ai trouvé cloisonnée: Les zones les plus modernes sont réservées à la jeunesse branchée, aux goûts et à la mode occidentale. Les zones plus défavorisées sont elles, le théâtre d’un convervatisme teinté d’exotisme aux yeux d’un Européen : L’Orient et l'Islam se font plus prégnants, le tcharchaf (voire le voile intégral, cf photo) remplace la mini-jupe. Exotisme d’ailleurs renforcé par l’appel à la prière du Muezzin. Impossible de l’ignorer il retentit plusieurs fois par jour, au contraire il viendra rythmer votre périple.
Les contrastes se poursuivent dans les paysages ! En effet la topographie de la ville, constituée de 7 collines, permet de varier les points de vue. Croyez moi, la vision que l’on a de la ville depuis les rives du Bosphore n’a rien à voir avec celle que l’on a depuis les hauteurs, comme par exemple depuis le Café pierre Loti. Sa terrasse plongeante offre un panorama à couper le souffle sur la ville aux 2500 mosquées. Vous pouvez vous y rendre soit en téléphérique soit à pied en passant par le cimetière d’Eyüp.

Un conseil en guise de conclusion, prévoyez au moins 5 jours sur place, c’est le minimum requis pour découvrir toutes les facettes parfois contradictoires de cette cité.
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