GERARD DECQ
Où je songe à Griaule
Sur la route qui mène d'Addis Abeba au lac Tana, je pense sans cesse au récit de Marcel Griaule, "Les flambeurs d'hommes". La route automobile amenuise grandement les difficultés de son expédition pour franchir les gorges du Nil Bleu. Mais le paysage est là, grandiose, et on imagine bien la rude progression des mulets dans la pente. Le passage du gué n'est plus de mise : un pont moderne est franchi en quelques tours de roue et c'est de nouveau la pente que l'on comprend interminable pour Griaule. Sur le plateau je rencontre quatre cavaliers fougueux qui ne sont pas sans évoquer les personnages
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