Difficile...
Il faudra vraiment qu'un jour je retrouve ce mec. Il se reconnaîtra. Le capitaine, qui, une fois que j'ai été confortablement installé dans ma cabine du ferry de la SNCM, a cru bon d'annoncer au micro que "les conditions de traversée seront.... difficiles". Difficiles. Ou comment dire que j'allais en baver d'ici à ce qu'on arrive à Nice. Anyway, vous aurez compris que je suis malade en bâteau, et que si j'avais connu Ryanair avant de réserver ma place, je n'aurais pas hésiter à doubler le prix.
Finalement, à part des suées et des allers-retours prendre l'air sur le pont pendant cinq heures, tout en regardant d'un air très inquiet les vagues frapper le bâteau à travers le hublot, le trajet s'est plutôt bien passé, et je me suis offert un hôtel ridiculement petit mais bienvenu sur le port de Nice. L'aller avait été aussi inconfortable, mais pour d'autres raisons; partis de nuit de Toulon, avec escale à Nice, vu le prix ridicule des billets nous nous étions retrouvés sans cabine, c'était prévu, mais sans un siège à bord, ce qui nous avait contraints à dormir sur le tapis dans un coin. Tactique subtile s'il en est des patrons de faire payer 50 euros la cabine confortable au maximum de passagers possibles. Avec quelques allers-retours pour prendre l'air sur le pont, les deux heures de sommeil et l'arrivée à Calvi à six heures le lendemain sans hébergement ni contact sous une pluie battante, je me demande encore aujourd'hui quel trajet a été le plus pénible.