Chapelle des Pénitents gris

C’est une belle rue du centre-ville d’Avignon qui a été, au début, en dehors des murs du XIIe siècle, mais s'est intégré à l'intérieur au XIVe siècle avec les nouvelles murailles. Elle reliait alors les portes anciennes et nouvelles Imbert. Ensuite, elle a continué à porter le nom d’une auberge de la rue, le cheval blanc. Au XVIIIe siècle, elle s'est converti en la rue des teinturiers, car c'est à côté de la rivière Sorgues, qui est utilisée pour teindre les vêtements et la maroquinerie. C’est une industrie qui, pendant un temps, s'est répandue très rapidement jusqu'à être interdite par un accord entre le Pape et le roi de France.

Au cœur de l'une des artères les plus touristiques de la cité des papes, la chapelle des pénitents gris est l'un des principaux monuments historiques de la ville, à ne pas manquer lors de la découverte du quartier. La chapelle, utilisée par la confrérie des pénitents gris, née au XIIIème siècle et regroupant des moines ayant fait vœu de piété et de dévotion intégrale à leur ordre, a été commencé au XVème et a connu plusieurs modifications architecturales de grande envergure jusqu'au XIXème.

La chapelle des pénitents gris se trouve dans la rue des Teinturiers d’Avignon, et mérite qu’on y rentre. Après le siège d’Avignon en 1226 le Roi de France vient prier ici, c’est alors le vieil oratoire de la Sainte Croix. Il y fonde la confrérerie royale des pénitents gris. Ces derniers construisent par la suite une chapelle dans ce lieu chargé d’histoire. Les moins très traditionnels avaient pour mission l’adoration du saint sacrement, exposé en permanence dans le sanctuaire. Ils continuent aujourd’hui d’adorer selon les mêmes rituels. La chapelle a des éléments du XVe au XIXe siècle, et une construction irrégulière.