GERARD DECQ
Une existence de bagnards
Quel spectacle poignant que celui de cette carrière à la périphérie de la ville de Parakou ! Le granit affleure sur plusieurs hectares. Des hommes et des femmes armés de simples masses et de marteaux passent leurs journées de labeur à casser des cailloux. Aucune machine.
Comme s'il ne faisait pas déjà assez chaud, des feux sont allumés pour permettre une meilleure friabilité de la roche qu'on détache en blocs moyens à coups de masse. Ensuite on installe un auvent de tôle pour que des femmes travaillent dans son ombre (je doute de la fraîcheur derrière les tôles) et produisent inlassablement des graviers : concassage manuel.
Lire tout
+2