Le grand intérêt de Churchill, ce sont l...
Le grand intérêt de Churchill, ce sont les ours blancs ! Auto-proclamée "capitale mondiale des ours polaires", ceux-ci se rassemblent en effet aux alentours de la ville au mois de octobre/novembre en attendant que la banquise se forme pour aller y chasser.
Ca rend le village passablement dangereux, puisque l'ours polaire est très curieux et n'a peur de rien - il est arrivé d'en retrouver à l'intérieur des maisons !
Et c'est évidemment à ce moment-là que la saison touristique est au plus fort, avec tous les hôtels et vols complets des mois à l'avance. Et l'activité que tout le monde veut faire, c'est le safari des ours blancs ! Vous embarquez sur des buggy qui vous emmènent traverser la toundra à la recherche de l'animal, en toute sécurité puisque les véhicules sont montés sur des roues tellement hautes que même un ours dressé sur ses pattes arrières ne pourra vous atteindre.
Et en toute saison, vous pouvez faire un tour au bureau de poste pour faire tamponne votre passeport avec le très officiel tampon de Churchill, capitale mondiale de l'ours polaire !
Churchill est coincée entre la forêt boréale au sud, la toundra au nord-ouest et la baie de l'Hudson au nord. En bref : Un pays plat et avec peu d'arbre. Quand on marche vers le nord de la ville, pour aller voir la baie d'Hudson, on passe à côté du port où des centaines de marins ont gravé leurs noms et la date de leur passage dans les rochers. Et on arrive ensuite sur un petit promontoire qui fait perdre tout repère : Terre, glace, eau, glace à nouveau se succèdent à perte de vie, et on ne sait plus trop si on regarde la terre ou la banquise. C'est la baie d'Hudson, qui s'étend sur des milliers de kilomètres au centre du continent canadien. Il y a là un poste d'observation qui permet de regarder les icebergs qui dérivent au loin, et aussi le fort du Prince de Galles, siège de batailles entre les forces anglaises et françaises au XVIIIème siècle.